
Une balade à Cluny – Bourgogne
Vous allez vers la méditerranée pour des vacances bien méritées ou un retour vers le NORD ! Pourquoi ne pas faire une étape à Cluny en Saône et Loire.
Cluny est un paisible petit village sur la route des Vins du Mâconnais en Beaujolais. En plus d’une étape agréable pour se poser pour une nuit ou un point de chute pour visiter le beaujolais, Cluny est à visiter.
Un petit tour à Cluny
L’image que j’avais de Cluny était juste d’aller voir des ruines et j’avais zappé cette visite jusque là. Mais ayant décidé de faire le retour du sud sur deux jours pour une fois, c’était l’occasion de voir ces ruines pour de vrai. Et bien, je me suis bien trompée. Dès l’arrivée dans le centre de Cluny, j’ai été projeté dans le temps médiéval. Les maisons anciennes, les rues pavées et les tours hautes immenses des restes de l’abbatiale. Direction l’office du tourisme pour nous aider à profiter pleinement de Cluny.
L’office du tourisme propose à l’aide d’un plan guide et de 3 circuits de moins de 50 minutes de découvrir la cité de Cluny, ses maisons médiévales et ses vestiges qui ne sont pas que la célèbre abbatiale. Vous découvrirez aussi la tour des fromages et son superbe panorama, deux églises, un magnifique hotel-Dieu et le superbe musée d’art et d’archéologie niché dans le Palais Jean de Bourbon.

DOCUMENTATION
CREDITS
- Photos-aquarelles Dominique leleu (les caterina on the road)
- Office du tourisme de Cluny
- Geneanet




La minute historique: La fondation de l’abbaye
Une abbaye bénédictine indépendante du pouvoir séculier
L’abbaye fut fondée sur le modèle de celle d’Aurillac, par une charte rédigée à Bourges le 11 septembre 909 ou 910, par le comte de Mâcon, Guillaume Ier, duc d’Aquitaine et comte d’Auvergne, qui la plaça sous l’autorité immédiate du pape.
Bernon, abbé de Baume-les-Messieurs choisit le site de Cluny et construisit les premiers bâtiments conventuels avec l’aide de douze moines des abbayes de Gigny et de Baume. Sous le patronage des apôtres Pierre et Paul de Tarse, Cluny passa désormais sous la protection directe du pape, sous le pontificat de Serge III. Ce fut une abbaye immunitaire, c’est-à-dire qu’elle était indépendante à la fois de l’évêque et des seigneurs de la région, et elle ne devait obéissance qu’au pape.
Lors de la fondation, le comte imposa le respect de la règle bénédictine.
